lundi 4 octobre 2010

Ecole vétérinaire de Maison-Alfort (94)

L'École nationale vétérinaire d'Alfort(ENVA) est un établissement d'enseignement supérieur et de recherche, placé sous la tutelle du ministère de l'Agriculture et de la Pêche , située à Maisons-Alfort dans le Val-de-Marne.

HISTOIRE
Cette école fut créé au printemps 1765, quatre années après celle de Lyon. Il s'agit de la plus vieille école vétérinaire au monde encore sur son site d'origine. C'est Claude Bourgelat avocat et écuyer tenant l'Académie d'équitation de Lyon, qui sollicita Henri Léonard Jean Baptiste Bertin, ex-intendant de la généralité de Lyon, contrôleur général des Finances de Louis XV, d'ouvrir cette seconde école vétérinaire à proximité de Paris.

D'abord installée au nord de Paris, paroisse de La Chapelle (en l'actuelle rue Philippe-de-Girard, 10e arrondissement), l'école se révéla dotée de locaux trop exigus. De plus l'environnement semblait mettre en péril la "bonne moralité" des étudiants. La propriété du château d'Alfort, achetée au baron de Bormes, correspondit mieux à un enseignement rural par son emplacement et la surface de ses terrains. L'acte de vente fut signé le 27 décembre 1765 et l'enseignement commença en octobre 1766.

Bourgelat basa son enseignement sur l'anatomie, la ferrure, la thérapeutique et la chirurgie. D'esprit encyclopédiste, il enseignait selon des principes d'observation objective, d'interprétation rationnelle des faits. Il amena avec lui, de Lyon, l'anatomiste Honoré Fragonard, le maréchal Philibert Chabert et plusieurs de ses meilleurs élèves. L'anatomie était, en 1766, la science à l'honneur et à la mode. Partisan de l'anatomie naturelle, Fragonard utilisa avec talent la méthode traditionnelle de conservation utilisée au XVIIIe siècle. Il passa 5 ans à préparer des milliers de pièces anatomiques, à visée didactique et pédagogique. En plus d’une dissection minutieuse de ses cadavres, Fragonard savait les injecter et les conserver. Ce génie n’a laissé aucune trace écrite de sa technique.

Bourgelat créa un régime scolaire rigoureux. Les élèves en internat «mi-militaire, mi-claustral» recevaient un enseignement autoritaire. L'enseignement était gratuit, mais les élèves n'étaient pas nourris. La fin des études était validée par un « brevet de privilégié du roi en l'art vétérinaire». Les premiers diplômés, qualifiés d'«artistes vétérinaires», de retour dans leurs provinces pour combattre les maladies du bétail, eurent une action efficace.


Le 3 mars 1814, l'école d'Alfort fournit le bataillon d'Alfort, formé de jeunes élèves vétérinaires. Soutenus par quelques troupes régulières et des canons, ils défendirent vaillamment le passage du pont de Charenton contre les Alliés.


L'école abrite dans ses locaux, le musée Fragonard.

Le musée Fragonard est unique au monde, plus vieux musée de France; Il est ouvert au grand public depuis 1994. Il présente des collections d'écorchés, de squelettes et d'anatomie animale et humaine. La présentation du musée a su garder son cachet authentique en conservant son aspect "collection", présentant de nombreuses pièces dans des vitrines, plutôt que de succomber aux charmes des musées modernes beaucoup plus dépouillés. On y trouve de nombreux moulages anatomiques, notamment de Petitcolin, finement peints qui font le régal des artistes. Les pièces les plus impressionnantes étant les fameux écorchés de Fragonard, dont le cavalier,les fœtus dansants, ou l'"homme à la mandibule".

Source : Wikipédia

mercredi 18 août 2010

Chateau de Vincennes

Le château de Vincennes est une forteresse située sur la commune de Vincennes, à l’est de Paris, environ à 8km de l'Ile de la Cité, en France. Il fut érigé du XIVe siècle au XVIIe siècle. Il est le plus vaste château fort royal français subsistant et, par la hauteur de son donjon, 52 mètres, il est la plus haute forteresse de plaine d’Europe.

Contrairement à la majorité des châteaux forts, elle n'est pas implantée sur une butte, une colline ou sur le haut d'une falaise, mais sur un plateau calcaire. Elle n'est pas à proximité d'une rivière, juste d'un petit cours d'eau, le ru de Montreuil, ruisseau descendant du plateau de Montreuil (Seine-Saint-Denis), qui alimentait les douves dont le trop-plein se dirigeait ensuite vers Paris et se jetait dans le lac de Saint-Mandé.

Au Moyen Âge, époque de la construction, le site était couvert par une forêt giboyeuse. Depuis le XXe siècle, il est urbanisé. Il ne reste de la forêt que le bois de Vincennes.


Architecture

Cette forteresse a plus l'apparence d'une vaste cité fortifiée ou d'une résidence royale fortifiée que d'un château fort.

Si ce château n'est à l'origine qu'un simple manoir, il a très tôt vocation à abriter, pendant de longues périodes, la famille royale avec toute sa domesticité, une partie de l'administration du royaume et l'armée nécessaire pour sa défense. Il est composé d'un long mur d'enceinte, flanqué de trois portes et de six tours de 42 mètres de hauteur, qui se développe sur plus d'un kilomètre et qui protège un espace rectangulaire de plusieurs hectares (330 x 175 m). La place ainsi protégée est occupée par le donjon, des bâtiments civils, administratifs et militaires et une chapelle. Au Moyen Âge, l'ensemble permettait de vivre sur place à plusieurs dizaines de milliers de personnes.

Le donjon a été conçu pour abriter le roi de France en cas de danger. Il est à lui seul une place forte. De larges douves, un châtelet et deux ponts-levis assurent sa défense. Le niveau le plus bas sert de réserve d'eau et de vivres. Le premier et le deuxième étage sont les appartements royaux. Les trois autres niveaux supérieurs accueillent les domestiques et les militaires.


Histoire

Le simple pavillon de chasse, aménagé par Louis VII vers 1150 dans la forêt de Vincennes, devint au XIIIe siècle un manoir que firent édifier Philippe Auguste et Saint Louis. C'est de Vincennes que partit Saint-Louis pour une croisade dont il ne revint pas. Au milieu du Moyen Âge, Vincennes fut plus qu'une forteresse militaire : Philippe III (en 1274) et Philippe IV de France (en 1284) s'y marièrent et trois rois du XIVe siècle y moururent : Louis X(1316),Philippe V(1322)et Charles IV(1328). Vers 1337, Philippe VI de Valois décida de fortifier le site en construisant un donjon à l'ouest du manoir. Charles V naquit dans cette forteresse, en fit sa résidence, le siège de son gouvernement et de sa haute administration. Il fit effectuer les travaux décidés par Philippe VI, y ajoutant l'enceinte monumentale avec ses portes et ses tours. Les travaux durèrent deux générations.

Par ailleurs, les reliques de la couronne d'épines qui étaient conservées à Vincennes ayant été transférés à la Sainte-Chapelle de Paris, les travaux d'édification d'une nouvelle chapelle furent confiés à Raymond du Temple et débutèrent en 1379. La Sainte-Chapelle de Vincennes devait recevoir un fragment de la relique demeuré à Vincennes. À la mort du roi en 1380, Charles VI donna l'ordre de poursuivre les travaux qui furent plusieurs fois interrompus. Lorsque Louis XI fit sa résidence de Vincennes, il quitta les appartements royaux aménagés dans le donjon pour un pavillon neuf édifié dans un angle de l'enceinte.

Les travaux de construction et d'embellissement du château se poursuivent sous les Valois. François Ier fit réaménager le pavillon construit par Louis XI pour y résider lors de ses séjours dans la capitale. Henri II, qui avait transféré à Vincennes le siège de l'ordre de Saint-Michel, confia l'achèvement des travaux de la Saint-Chapelle à son architecte favori, Philibert Delorme et la chapelle put enfin être inaugurée en 1552. En février 1574, la cour se réfugia au château de Vincennes où Charles IX, gravement souffrant, décéda le 30 mai dans les appartements royaux du donjon. François d'Alençon et le roi de Navarre, assignés en résidence à la cour, deviennent les hôtes forcés du château.

Le jeune Louis XIII fut installé à Vincennes dans l'ancien pavillon de Louis XI après l'assassinat de son père, Henri IV et y passa une partie de sa jeunesse.

Le château devint ainsi la troisième résidence royale. Louis XIV se trouvait à Vincennes lorsque, le 13 avril 1655, il se rendit selon les historiographes « en habit de chasse » au parlement de Paris, faire lit de justice pour imposer ses édits fiscaux.

Il fut envisagé de remplacer les pavillons construits par Marie de Médicis. L'architecte Louis Le Vau construisit pour Louis XIV les ailes du Roi et de la Reine. Il érigea l'aile de la Reine en 1658 et l'aile du Roi en 1661. Le cardinal de Mazarin y décéda le 11 mars 1661 et sa dépouille fut exposée dans la Sainte-Chapelle.

Les travaux de reconstruction furent cependant abandonnés, car Versailles concentrait alors tous les efforts. Le château conserva cependant quelques exemples du style Louis XIV précoce dans les grands appartements. Le jardinier Le Nôtre s'y exerça également en aménageant des jardins à la française et les abords du bois de Vincennes, en face de la nouvelle entrée du sud, marquée par une porte monumentale en « arc de triomphe ».


Le Donjon

Le donjon fut aménagé en prison d'État (pour les prisonniers de haute naissance). Sa capacité ne lui permettait pas d'héberger plus de quatorze détenus. Le cardinal de Retz alla y méditer sur la Fronde dans l'ancienne chambre de Charles V. Nicolas Fouquet, qui avait lancé l'architecte Le Vau, eut également droit aux honneurs de la prison de Vincennes, à la suite à son procès(1664) et avant son transfert dans la Place forte royale de Pignerol.

Le château fut définitivement délaissé comme résidence royale lorsque le Roi s'installa à Versailles (vers 1670). Louis XVI n'y fit aucun séjour. Au XVIIIe siècle, il hébergea la Manufacture de Vincennes dédiée à la production de porcelaine, qui devint plus tard celle Sèvres. Le donjon resta prison d'État. Y furent internés Voltaire, le marquis de Sade (huit ans), Mirabeau ou Diderot en 1749.

Malgré le changement de régime, le donjon retrouvera sa destination au XIXe siècle. Seules les conditions pénitentiaires vont radicalement se durcir. Ainsi, suite aux journées des 23 au 25 février 1848, y séjourneront de nombreux républicains de gauche comme Barbès, Blanqui et Raspail (qui y sortira à la faveur de son élection au parlement et dont les écrits témoignent de son séjour dans l'ancienne chapelle de Charles V).


L'époque moderne

La porte massive de sortie du donjon provient de la Prison du Temple, détruite par Napoléon. L'empereur fut également à l'origine de l'étêtage des différentes tours d'enceinte du château. Le parc fut remanié au XIXe siècle dans le goût des jardins anglais. Napoléon III confia à Viollet-le-Duc le soin de restaurer la chapelle et le donjon et légua administrativement les 9,95 km2 du bois de Vincennes à la Ville de Paris.

Le 15 octobre 1917, ce fut au tour de Mata Hari d'être fusillée pour espionnage dans les fossés de la forteresse de Vincennes.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, le château servit brièvement de quartier général à l'état major du Général Maurice Gamelin, en charge de la défense de la France contre l'invasion allemande de 1940. Le 2 août 1944 trois divisions de la Waffen SS en retraite du front de Normandie s'installèrent dans les lieux. Le 20 août 1944, 30 otages y furent à leur tour exécutés par les forces nazies qui détruisirent trois dépôts de munitions installés dans des casemates au moment de la libération de Paris, dans la nuit du 24 au 25 août. L'incendie provoqué dura alors près de huit jours.

En 1964, Charles de Gaulle, alors Président de la République, forma le projet de quitter le Palais de l'Élysée, qu'il jugeait trop enclavé dans Paris, sans perspective sur la capitale et pas assez prestigieux pour accueillir le chef de l'État. Il choisit le château de Vincennes comme nouveau logis présidentiel, mais l'opération fut abandonnée au profit d'autres priorités.

Photos, ici : http://picasaweb.google.com/kaouette77/BaladesEnIleDeFrance#5506813869873598034

samedi 14 août 2010

Evenements à la Ménagerie du Jardin des Plantes

Une partie des évènements de la Ménagerie;

Départs :

Le 11 mars : la femelle Panthère de Chine "Orly", à Lodz (Pologne) et son fils "Weï", à Cracovie (Pologne),
Le 2 avril : 1 femelle Binturong, à Duisbourg (Allemagne),
Le 20 mai : le mâle Petit Panda "Zimaî" à Leipzig (Allemagne)...


Naissances :

Le 14 mai : 2 femelles Panthères longibande,
Le 23 mai : 1 cheval de Przewalski (mort le 27 ami),
Le 24 mai : 1 écureuil des rochers,...

dimanche 6 juin 2010

Surcouf

Robert Charles Surcouf (12 décembre 1773 à Saint-Malo - † Saint-Servan 8 juillet 1827) est un corsaire français. Marin intrépide, il harcela les marines marchandes et militaires britanniques, non seulement dans les mers de l'Europe, mais aussi dans celles de l'Inde. Il acquit de ce fait une réputation, et fit fortune en faisant la course.


Jeunesse


Fils de Charles-Ange Surcouf, sieur de Boisgris, et de Rose-Julienne Truchot de la Chesnais. Il est notamment cousin de Duguay-Trouin par sa mère. Ses parents, commerçants, le destinaient à la prêtrise, mais il s'engage dès treize ans comme volontaire sur l'Aurore en partance vers les Indes. À vingt ans, il est déjà capitaine de La Créole qui fait le trafic d'esclaves. Aucun document ne permet de confirmer qu'il a commandé la Créole.



Surcouf embarque sur l'Aurore en 1789, il n'a pas encore 16 ans. C'est en 1787, à 13 ans et demi, qu'il a accompli son premier voyage sur le Héron.



Surcouf est né à Saint-Malo, rue du Pélicot pour certains, ou rue de la Bertaudière pour d'autres. Ce serait en 1787 qu'il embarque comme apprenti navigant (futur officier) sur le Héron qui part au cabotage.


En 1794, il est enseigne de vaisseau, faisant fonction de second sur la frégate la Cybelle dans l'océan Indien. Il connaît son baptême du feu lors du 1er combat de la Rivière Noire à l'île de France: la Cybelle, la frégate Prudente et la corvette Jean Bart, parviennent à chasser deux petits vaisseaux britanniques de 50 et 44 canons qui assuraient le blocus de l'île. Ce sera le seul combat de Surcouf dans la marine de l'État. Il va rapidement devenir corsaire et n'aura jamais dépassé le grade d'enseigne dans la marine officielle.




Un corsaire au service de la France


Nommé capitaine à l'âge de vingt ans, il commanda successivement les corsaires la Clarisse, la Confiance et le Revenant.


Quelques jeunes gens de l'île de France armèrent un petit corsaire pour Surcouf, qui fit voile pour les côtes de l'Inde, avec un équipage de Lascars (marins indiens). À l'embouchure du Bengale, où il se dirigea d'abord, il rencontra un petit convoi escorté par un bateau-pilote, armé en guerre ; il aborda le bateau-pilote et le prit ; il s'empara ensuite des bâtiments marchands britanniques, se débarrassa de ses prises, de son propre navire, et passa sur le schooner avec dix-neuf hommes seulement.



Mais Robert Surcouf, le plus célèbre des armateurs malouins, entre dans la légende à vingt-trois ans, en 1796 quand, avec un équipage de 190 hommes, il prend à l'abordage un grand vaisseau britannique, trois fois plus important et plus armé que le sien.



Ce premier succès enhardit Surcouf, qui va tenir la mer, courant après tous les bâtiments qu'il apercevra, en corsaire non autorisé, car il est parti de l'île de France sans ces lettres-patentes, qu'on appelle lettres de marque, qui donnaient au vol sur mer sa légalité.



Peu après, avec son bateau, n'ayant que deux canons, Robert Surcouf met le cap sur un gros trois-mâts : c'était un vaisseau de la compagnie des Indes, monté par 150 Européens et armé de 26 canons de 12 ; il se nommait le Triton. Il dut son succès à un stratagème faisant cacher tout son équipage pour se faire passer pour un des pilotes du Gange. Surcouf se fit maître du vaisseau, n'ayant eu que deux blessés et un mort parmi les siens. Il fait signer un cartel d'échange à ses prisonniers, les envoie à Madras sur son petit schooner qu'il dépouille de toutes ses armes et mène son importante capture à l'île de France.



Il remet à la mer le plus tôt qu'il peut, pour profiter de la chance qui paraît lui sourire, et cette fois c'est avec un corsaire un peu plus grand.
Chassé par trois vaisseaux de la Compagnie, il parvient au moyen d'une manœuvre habile à les isoler ; puis, les attaquant séparément, il en enlève deux, et contraint le troisième à prendre la fuite.



Après plusieurs courses aventureuses, Robert Surcouf fut sur le point d'être dépouillé du fruit de ses dangers parce qu'il avait écumé la mer sans lettres de marque. Il avait armé en course sans autorisation à sa première croisière ; aussi quand il avait atterri avec le Triton, on avait confisqué sa prise.



Cependant les autorités de l'ile de France consultèrent le Directoire qui, voulant récompenser la bravoure du jeune corsaire, proposa au Corps législatif de lui décerner, à titre de don national, la valeur de ses prises qu'on avait vendues au profit de la colonie ; il reçut 700.000 francs.



Surcouf, héros des mers


En 1801, il revint alors en à Saint-Malo, et M. B… le trouvant assez riche, il épousa celle pour l'amour de laquelle il avait pris une carrière aussi aventureuse. Il pouvait vivre heureux à Saint-Malo ; mais un marin ne renonce pas si aisément à la mer. Surcouf, armateur et capitaine, fit de nouvelles campagnes, heureuses comme les précédentes. Surcouf, riche et considéré, ne resta pas longtemps oisif. Il avait goûté de la mer, comme disent les marins, et la terre semblait fade et monotone. Ses tempêtes, ses courses, ses combats, lui manquaient ; il partit de nouveau.


Robert Surcouf est célèbre pour ses activités de corsaire (dont le fait d'armes que constitua la prise du Kent, le (7 ou le 31 août ou encore le 7 octobre selon les sources) 1800 dans le Golfe du Bengale) et pour sa conception de la guerre sur mer contre la Grande-Bretagne plus orientée vers la guerre d'usure que l'affrontement d'escadres. Après la paix avec la Grande-Bretagne et alors qu'il participait à un dîner en présence de ses anciens ennemis britanniques, l'un d'eux lui dit : « Enfin, Monsieur, avouez que vous, Français, vous battiez pour l'argent tandis que nous, Anglais, nous battions pour l'honneur… » Surcouf lui répondit d'un ton calme : « Certes, Monsieur, mais chacun se bat pour acquérir ce qu'il n'a pas. » Surcouf, n'était pas seulement valeureux marin, il avait aussi le sens de la repartie. Pour lui, il est plus efficace de saper l'économie de l'adversaire que de détruire ses navires armés. Il finança lui-même l'armement de nombreux navires de guerre légers : l'Auguste, la Dorade, la Biscayenne, l'Edouard, l'Espadon, le Ville-de-Caen, l'Adolphe et le Renard.


Napoléon se déplacera en personne en 1803 pour le convaincre d'accepter une commission de capitaine (de vaisseau) et le commandement d'une escadre, que Surcouf refusera; on doit reconnaître qu'il n'avait pas tellement le sens de la discipline. Plaidant pour l'attaque des lignes de communication, peut-être a-t-il a contrario su convaincre son interlocuteur, puisque deux ans plus tard Napoléon instaurera un blocus économique contre la Grande-Bretagne; mais, après Trafalgar, il n'avait guère d'autre choix.


L'Empire abattu, Surcouf accomplit un autre exploit. Saint-Malo étant occupé par les Prussiens, il se prit de querelle avec eux et défia en duel tous les officiers du régiment concerné. Les Prussiens, se considérant comme experts au sabre, relevèrent l'offre très imprudemment: Surcouf tua ou blessa les 15 premiers à la suite mais laissa aller le dernier pour qu'il puisse témoigner que tout s'était passé dans les règles. Après avoir disparu quelque temps, Surcouf revint tranquillement chez lui passer entre les siens le reste de son âge.


Le nom de l'intrépide corsaire était devenu la terreur du commerce britannique dans les parages de l'Inde, et le gouvernement britannique avait cru devoir renforcer de plusieurs frégates sa station dans ces mers. En 1813, Surcouf fut chargé de conduire en France le Charles, vieille frégate, qu'il avait achetée au gouvernement et armée en flûte. Elle portait un très riche chargement. Il échappa par son sang-froid et l'habileté de ses manœuvres aux croisières britanniques et manqua de se perdre en entrant à Saint-Malo ; mais son frère sauva le navire.


Surcouf consacra la dernière partie de sa vie à des spéculations commerciales, qui furent pour lui une nouvelle source de richesses. On croit que sa fortune s'élevait à la fin de sa vie à plus de 3 millions de francs.


Surcouf mourut d'un cancer le 8 juillet 1827 dans une maison de campagne qu'il possédait près de Saint-Servan, et fut inhumé à Saint-Malo.


Surcouf est considéré comme l'un des meilleurs marins que la France ait jamais eus. Redoutable, intenable sur tous les bords, c'est grâce à lui que de nombreux vaisseaux britanniques furent détournés en faveur de la Monarchie, de la République, du Directoire, du Consulat et de l'Empire. Il réussit en seulement cinq années à attaquer une cinquantaine de navires britanniques et portugais alors alliés.

Source : Wikipédia
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dimanche 30 mai 2010



Saint-Malo est une commune de France située en Bretagne, dans le département d'Ille-et Vilaine.


Station balnéaire connue pour sa ville close et son rapport à la mer, la ville est l'une des plus visitées de Bretagne et attire près de 200 000 touristes en été. Fruit d'une riche histoire maritime, elle demeure un port important (plaisance, pêche, commerce et voyageurs) et un centre économique.

Saint-Malo est un port de mer situé sur la Manche, à l'embouchure de l'estuaire de la Rance. Ce bras de mer qui se transforme en rivière est délimité par l'usine marémotrice du barrage de la Rance côté mer et par la ville de Dinan côté terre (à 18 km à vol d'oiseau de là).


L'accès au port de Saint-Malo est protégé par de nombreux récifs et brisants immergés à marée haute, par des tombolos sous-marins (visibles aux marées basses de vives eaux), par des îles ou îlots dont beaucoup furent fortifiés aux XVIIe et XVIIIe siècles (Cézembre, Fort Harbour, le fort de la Conchée, le Grand Bé et le Petit Bé, l'Islet du Fort National).


Saint-Malo fut une île puis devint une presqu'île et fut entourée de remparts construits et reconstruits du XIIe au XIXe siècles, auxquels les architectes Vauban et Siméon de Garangeau adjoignirent les fortifications insulaires. Une spécificité des remparts de Saint-Malo est qu'ils sont posés sur le rocher qui supporte la ville et ne tiennent que par le poids des pierres empilées.


Saint-Malo gouverne le Clos-Poulet (nom issu dit-on de « Pou-Alet », du latin Pagus Aleti, « le pays d'Alet », mais il est plus probable que le nom soit issu de Plou/Ploua-Alet : « paroisse d'Alet » en breton) qui est délimité par la Rance, la Manche et la dépression de Châteauneuf. La ville fait face à Dinard. Cancale conclut à l'est la côte du Clos-Poulet, composant une partie de la Côte d'Émeraude.


Source : Wikipédia
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Le Mont Saint Michel


Le Mont-Saint-Michel est une commune française située dans le département de la Manche et la région Basse-Normandie qui tire son nom d’un îlot rocheux dédié à saint Michel où s’élève aujourd’hui l’abbaye du Mont-Saint-Michel.

L’architecture du Mont-Saint-Michel et sa baie en font le site touristique le plus fréquenté de Normandie et le deuxième de France (après l'Île-de-France) avec plus de 3 000 000 visiteurs chaque année (3 250 000 en 2006). Une statue de saint Michel placée au sommet de l’église abbatiale culmine à 170 mètres au-dessus du rivage. Classé monument historique en 1862, le site figure depuis 1979 sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

La commune est peuplée de 41 habitants (les Montois).

Les Fraternités monastiques de Jérusalem sont présentes depuis 2001 au Mont, ce qui fait resurgir son caractère religieux.


Le Rocher

Le mont Saint-Michel est un îlot rocheux granitique situé à l’est de l’embouchure du fleuve du Couesnon, rocher sur lequel a été construit un sanctuaire en l’honneur de l’archange saint Michel à partir de 709. Antérieurement à cette date, il fut connu comme le « mont Tombe ». Pendant tout le Moyen Âge, il fut couramment appelé « mont Saint-Michel au péril de la mer » (Mons Sancti Michaeli in periculo mari).

Le rocher ne représente qu’une petite partie de la commune qui s’étend aussi sur la digue et plusieurs dizaines d’hectares de polders. La partie essentielle du rocher est couverte par l’emprise au sol de l’abbaye du Mont-Saint-Michel et de son domaine.


Le mont Saint-Michel, situé à 48°38'10" de latitude nord et à 1°30'40" de longitude ouest, baigne dans la baie du mont Saint-Michel, ouverte sur la Manche. L’îlot est une excroissance granitique d’environ 960 mètres de circonférence, qui atteint 92 mètres d’altitude et offre une superficie émergée d’environ 280 ha, au-dessus de laquelle s’élève l’abbaye. Cet îlot s’élève dans une grande plaine sablonneuse.


Source : Wikipédia
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vendredi 26 février 2010

Eglise de Santilly (71460)

Eglise romane.
L'étage supérieur du clocher coiffé d'une pyramide à quatre pans est largement ajouré sur chacune de ses faces, d'une grande baie géminée.
L'abside en hémicycle avec deux contreforts et trois fenêtres en plein ceintre à double ébrasement, est couverte d'une toiture en demi-cône qui s'appuie sur le pignon triangulaire de la travée du choeur. Des travaux récents ont permis de remettre à jour dans la nef, une toiture en bois, en forme de carène de navire inversée dans le style de celle du farinier de Cluny.
http://www.culture.fr/sections/regions/bourgogne

PHOTOS DANS L'ALBUM MA REGION, LA BOURGOGNE