mardi 3 novembre 2009

Chantier médièval de Guédelon


Le château de Guédelon est un chantier-médiéval de reconstruction historique d'un château fort, débuté en 1997, selon les techniques et les matériaux utilisés au Moyen Âge. Projet architectural situé à Treigny, dans l'Yonne, visant à améliorer nos connaissances en castellologie, la méthode de construction est celle des châteaux construits au XIIIe siècle de l'époque médiévale (fin du XIIe siècle jusqu'au début XIVe siècle, en cohérence avec le type d'architecture philippienne), en partant d'un site vierge et en utilisant uniquement des techniques de l'époque telles qu'elles étaient connues en Puisaye dans l'Yonne.

Le concept

Créé par Michel Guyot, propriétaire et restaurateur du château de Saint-Fargeau, ce projet voit sa première pierre posée en 1997 et est prévu pour durer 25 années. Le chantier de Guédelon, réalisé sur une ancienne carrière boisée, présente plusieurs aspects :
touristique : le chantier se visite, avec plus de 250 000 personnes accueillies en 2005 ainsi qu'en 2006 ;
pédagogique : le projet est ouvert et adapté aux visites scolaires et de groupe. Il permet notamment de découvrir les conditions de travail et les métiers du Moyen Âge ;
scientifique : le projet permet de mettre en pratique certaines connaissances historiques théoriques sur l'art de construire des châteaux forts ;
humain : le chantier a créé quarante-cinq emplois et deux cents personnes passionnées viennent bénévolement renforcer les équipes ;

Les métiers
. les carriers procèdent à l'extraction de blocs de pierre dans la carrière du site. Ils percent des trous appelés "emboîtures" dans lesquels ils placent des coins en acier. En frappant ces coins à l'aide d'une masse, la pierre est fendue en bloc pouvant ensuite être travaillés par les tailleurs.
. les tailleurs de pierre créent d'abord des "épures" (traces géométriques dessinées à l'échelle 1 sur un plancher) pour ensuite créer des gabarits. Ces derniers sont alors utilisés à l'atelier de taille afin de façonner des pierres utilisées pour la construction du château.
. les maçons assemblent les pierres grâce à du mortier fabriqué à partir de mélanges de chaux, de terre et de sable,
. les bûcherons abattent des arbres (principalement du chêne) utilisés pour la confection de charrettes, de tuiles en bois (des tavaillons) ou plus généralement la couverture des bâtiments.
. les charpentiers sont chargés des réalisations en bois du chantier : échafaudages, coffrages pour le soutien des voûtes, portes et pont-dormant. Ils sont également chargés de la fabrication des manches d'outils et d'engins : charrettes, cage à écureuils, treuils à tambour.
. les forgerons fabriquent et réparent les outils, notamment ceux des tailleurs de pierre. Ils réalisent également les gonds et pentures de portes, les clous utilisés pour le pont-dormant et la toiture du château, ainsi que la grille de l'oculus dans la tour de la chapelle.
. le potier utilise un tour à pied et l'argile extraite de la forêt pour réaliser des écuelles, des pots mais aussi des tuiles et des carreaux.
. le vannier utilise de l'osier pour fabriquer de solides paniers à 4 poignées qui peuvent supporter jusqu'à 80 kg et servent notamment au transport de mortier. Il réalise également des caisses à outils, des vantaux de volets ou des ruches.
. le cordier utilise du chanvre, un rouet et un carré mobile pour tresser des cordages plus ou moins longs et plus ou moins gros, selon leurs utilisations.

L'évolution des travaux

En 1997, tandis que les plans du château sont réalisés par l'architecte en chef des monuments historiques Jacques Moulin, le site de Guédelon est défriché. Deux ans plus tard, la cour est remblayée et les premiers murs s'élèvent à un mètre cinquante de haut ; la tour de la chapelle et la courtine ouest prennent peu à peu forme.
En 2001, le périmètre bâti monte à trois mètres. Tandis que la construction du pont dormant se termine, celles de l'escalier à vis de la tour de la chapelle (mise en place de douze marches) et de l'escalier rampant de la tour maîtresse se poursuivent.
Le pont a été achevé en août 2002, constitué de 57 troncs de chêne et 670 clous forgés à la main. La tour de la chapelle comporte désormais une voûte à croisée d'ogives et 12 marches de plus sur son escalier à vis. C'est aussi le début de l'édification de la poterne.
L'année 2003 est marquée par la construction du logis seigneurial et la mise en charge de la voûte de la tour maîtresse.
Les deux années suivantes voient l'aménagement du rez-de-chaussée de la tour maîtresse : le sol est dallé, on construit la porte, l’assommoir, des archères. La construction de l'escalier rampant se poursuit, et on démarre enfin l'édification de la tuilerie qui se termine en 2006.

lundi 2 novembre 2009

Zoo de Beauval


Le parc zoologique de Beauval, appelé couramment ZooParc de Beauval est situé sur la commune de Saint-Aignan dans le département du Loir-et-Cher. Il couvre une superficie de 23 hectares.
D'abord uniquement ornithologique, il a été créé par Françoise Delord qui le dirige jusqu'à ce jour avec sa famille. Le parc s'est transformé en zoo en 1989 avec l'arrivée de ses premiers singes et fauves
Sont ensuite arrivés d'autres animaux, souvent uniques en France : tigres blancs (1991), lamantins (1997), lions blancs (1999), koalas (2002), okapis (2005) et tout récemment tamanoirs (2007).
Le zoo possède aujourd'hui plusieurs serres (ornithologique, australienne, tropicale), un vivarium, une piscine à otaries et une mini-ferme. Un spectacle d'otaries et de vol de rapaces se déroule tous les jours, deux fois par jour.

HISTORIQUE

1980 : Ouverture du Parc Ornithologique de Beauval. 1 500 puis 2 000 oiseaux s’ébattent dans les volières de Beauval, une collection unique en France. Comme son nom l'indique, le parc ne présente que des oiseaux à ses débuts ;
1989 : Beauval devient le ZooParc de Beauval en accueillant ses tout premiers fauves et singes ;
1991 : Beauval accueille ses premiers tigres blancs qui viennent des États-Unis ;
1992 : Création de la Serre Tropicale des Singes, unique en France de par sa taille et sa conception. A l’intérieur, deux groupes d’anthropoïdes : orangs-outans et chimpanzés disposant par ailleurs de deux îles de 2 000 m² ;
1993 : Ouverture du vivarium, situé dans la Serre Tropicale des Singes, il accueille une centaine de serpents, des crocodiles dans un immense aquaterrarium permettant de les observer sous l'eau ;
1994 : Construction de la serre des oiseaux, qui permet de voir 600 oiseaux exotiques évoluant en toute liberté au sein d’une végétation tropicale ;
1995 : Ouverture de la plus grande piscine à otaries d’Europe et présentation d'un spectacle qui combine les rapaces en vol libre et otaries ;
1996 : Le zoo accueille de nouveaux pensionnaires : loutres asiatiques, pandas roux et ratons-laveurs ;
1997 : Création du complexe tropical accueillant des gorilles et des lamantins ;
1998 : Deux nouvelles structures accueillent des hyènes et des lycaons ;
1999 : Création de la savane africaine et arrivée d’un couple de lions blancs ;
2000 : De nouveaux pensionnaires pour la savane : trois rhinocéros ;
2001 : Création d’une nurserie pour l’élevage à la main des bébés perroquets ;
2002 : Ouverture de la serre australienne avec un couple de koalas, kangourous arboricoles et aquarium marin. La mini-ferme déménage et s’agrandit ;
2003 : Le zoo acquiert 5 hectares pour accueillir une famille de 5 éléphants d’Afrique ;
2004 : Le vivarium s'agrandit sur une surface de 400 m², qui sont rapidement occupés par plus de 250 reptiles : serpent, tortues, crocodiles de plus de 3 mètres, iguanes,... ;
2005 : Arrivée des okapis : unique en France
2006 : Parmi les nouveautés : ânes de somalie, langurs de Java, panthères longibandes, piranhas ;
2007 : La plaine sud-américaine, le bassin aux manchots de humboldt
2008: ouverture d'un hôtel sur le site
2009 : naissance d'une femelle koala nommée Alkoomie ("très jolie" en aborigène) ;
2010 :la plaine asiatique avec tapir malais et rhinocéros Indiens.

Source Wikipédia