
touristique : le chantier se visite, avec plus de 250 000 personnes accueillies en 2005 ainsi qu'en 2006 ;
pédagogique : le projet est ouvert et adapté aux visites scolaires et de groupe. Il permet notamment de découvrir les conditions de travail et les métiers du Moyen Âge ;
scientifique : le projet permet de mettre en pratique certaines connaissances historiques théoriques sur l'art de construire des châteaux forts ;
humain : le chantier a créé quarante-cinq emplois et deux cents personnes passionnées viennent bénévolement renforcer les équipes ;
Les métiers
. les tailleurs de pierre créent d'abord des "épures" (traces géométriques dessinées à l'échelle 1 sur un plancher) pour ensuite créer des gabarits. Ces derniers sont alors utilisés à l'atelier de taille afin de façonner des pierres utilisées pour la construction du château.
. les maçons assemblent les pierres grâce à du mortier fabriqué à partir de mélanges de chaux, de terre et de sable,
. les bûcherons abattent des arbres (principalement du chêne) utilisés pour la confection de charrettes, de tuiles en bois (des tavaillons) ou plus généralement la couverture des bâtiments.
. les charpentiers sont chargés des réalisations en bois du chantier : échafaudages, coffrages pour le soutien des voûtes, portes et pont-dormant. Ils sont également chargés de la fabrication des manches d'outils et d'engins : charrettes, cage à écureuils, treuils à tambour.
. les forgerons fabriquent et réparent les outils, notamment ceux des tailleurs de pierre. Ils réalisent également les gonds et pentures de portes, les clous utilisés pour le pont-dormant et la toiture du château, ainsi que la grille de l'oculus dans la tour de la chapelle.
. le potier utilise un tour à pied et l'argile extraite de la forêt pour réaliser des écuelles, des pots mais aussi des tuiles et des carreaux.
. le vannier utilise de l'osier pour fabriquer de solides paniers à 4 poignées qui peuvent supporter jusqu'à 80 kg et servent notamment au transport de mortier. Il réalise également des caisses à outils, des vantaux de volets ou des ruches.
. le cordier utilise du chanvre, un rouet et un carré mobile pour tresser des cordages plus ou moins longs et plus ou moins gros, selon leurs utilisations.
En 2001, le périmètre bâti monte à trois mètres. Tandis que la construction du pont dormant se termine, celles de l'escalier à vis de la tour de la chapelle (mise en place de douze marches) et de l'escalier rampant de la tour maîtresse se poursuivent.
Le pont a été achevé en août 2002, constitué de 57 troncs de chêne et 670 clous forgés à la main. La tour de la chapelle comporte désormais une voûte à croisée d'ogives et 12 marches de plus sur son escalier à vis. C'est aussi le début de l'édification de la poterne.
L'année 2003 est marquée par la construction du logis seigneurial et la mise en charge de la voûte de la tour maîtresse.
Les deux années suivantes voient l'aménagement du rez-de-chaussée de la tour maîtresse : le sol est dallé, on construit la porte, l’assommoir, des archères. La construction de l'escalier rampant se poursuit, et on démarre enfin l'édification de la tuilerie qui se termine en 2006.